les soirs où la lune
Les soirs où la lune embrase nos portes dérobées pour l’éternité
A cet endroit précis où se sont fracassés nombre de radeaux de la dernière chance
Est le murmure d’une âme égarée dans le chantre de ton humanité
Ballade surannée entièrement dédiée aux renoncements de l’existence
Sur l’herbe imparfaite de la lande cependant, jaillit la mélodie des espérances :
Aux mortels le sens d’une destinée insoumise de linéarité.
Les soirs où la lune accroche aux nues ses superbes
Il est un sourire propre aux elfes gardiennes du temps et de l’arc en ciel flamboyant
Un funambule suspendu sur les rives du Niger- au dessus de mondes incertains
Veillera à révéler l’immensité de nos plus étranges errances
Les soirs où la lune parcours le Saint Graal propre à nos attaches
Est le voile déchiré d’une nymphe au regard dévasté de trop longues saisons des pluies
Son ombre veille sur les contours de ton visage - Calices démesurés de liberté
Mains posées sur un tabernacle de cristal à l’azur délavé
Viendra alors et enfin le temps inéluctable emporté par la spirale de mille soleils d hiver.